MARDI LE 30 DÉCEMBRE 2014
Lever tardif, matinée relax. Il fait très beau et chaud, je me baigne au mouillage. On voit beaucoup de poissons et un raie saute tout près du bateau. On part finalement vers 10h00 en direction de Staniel Cay.
Presque pas de vent, route à moteur. Encore deux lignes à l'eau. Notre première averse en 12 jours rince le Falco. Aucune prise.
Après deux heures de route, on entre sur l'Exuma bank par le Big Rock Cut, entrée étroite et peu profonde, mais facile à négocier aujourd'hui à cause du temps calme. En arrivant, on passe par le Staniel Cay Yacht Club pour se ravitailler en carburant, en essence et en eau potable. À ma grande surprise, le bateau qui nous précède au quai est nul autre que Charlotte, un équipage que nous avons croisé en Floride en Novembre. Un jeune couple avec deux petits garçon de 6 et 7 ans.
On jette l'ancre par la suite, en face du village, et on termine la journée par un peu d'apnée à l'ile où se trouve la fameuse grotte Thunderball (voir film de James Bond). Pendant notre escale à terre on rencontre les deux ados d'un autre bateau de francophones, Ukulu, un autre radio amateur du Réseau du Capitaine.
MERCREDI LE 31 DÉCEMBRE 2014
Dernière journée de l'année. On décide de passer la journée ici à essayer de faire des contacts avec les nombreux Québecois à l'ancre ici. Il y a d'ailleurs vraiment beaucoup de monde à Staniel Cay cette année. Quel contraste avec 2010. Évidemment ce n'était pas la période des fêtes à notre premier passage ici, mais c'est incroyable combien il y a de monde ici. Une trentaine de Mégayachts et presque 100 voiliers et autres embarcations de croisière.
La journée commence avec la lessive et une petite épicerie. Lunch sur le bateau et visite à Big Major's spot, la fameuse petite île voisine où l'on trouve les cochons sauvages qui nagent. En effet, l'île est peuplée par un important troupeau de cochons sauvages que les gens nourrissent à profusion. Ces bêtes sont tellement gourmandes, que les cochons dominants, des verrats et des truies énormes, nagent à la rencontre des bateaux qui s'approchent du bord avec espoir de recueillir les premières offrandes de nourriture.
On retourne ensuite faire une autre plongée à Thunderball.
En retournant au bateau on croise un catamaran, le One Life, encore un âtre amateur HF membre du Réseau et qui possède plusieurs années d'expérience d'hivers passés dans les Bahamas. On s'arrête pour les rencontrer et échanger quelques salutations d'usage. On soupe sur le bateau et on retournera à terre pour le décompte et le feu d'artifice, espérant encore de fraterniser avec les équipages Québecois.
mercredi 31 décembre 2014
ARRIVÉE AUX EXUMAS
SAMEDI LE 27 DÉCEMBRE,
Nous avons décidé de partir ce matin, le lendemain du Junckanoo. Quelle belle soirée.
On se lève de bonne heure, on fait les préparatifs de départ en passant pas la marina Valentines pour remplir nos réserves d'eau douce. J'ai pris la décision de traverser le "DEVIL'S BACKBONE" en pilotant moi-même avec un peu d'hésitation. Mais les conditions sont parfaites et je décide de le faire.
Le soleil brille, le vent est léger et variable et la marée est haute. Tout c'est bien passé, j'ai simplement suivi la trace laissée par Jock sur le GPS. J'ai tout de même repèré quelques hauts fonds de sable et quelques récifs tout près de notre route et je l'ai ajustée en conséquence.
Nous avons traversé Spanish Wells vers midi et encore là, la marée était assez haute pour procéder sans danger. Prochaine étape étroite: Current cut. Ce chenal étroit qui traverse une péninsule peut confronter les navigateurs à un très fort courant de marée. Lorsque nous nous y sommes présentés, le courant de jusant était à environ 30% de son maximum, pas de problème pour nous, just un petit ralentissement de 1.5 noeuds pendant 15 minutes.
Le reste de la journée, encore à moteur, sans vent significatif nous a permis de rejoindre notre ancrage sur la côte ouest d'Eleuthera, à Rainbow Cay. Très bel endroit, fond sablonneux, petite plage presque déserte. En fait, cela ressemblait à un petit parc municipal. Des locaux très accueillants nous ont invité à se joindre à eux plus tard en soirée autour d'un petit feu de camp. Il y avait tellement de brulots au moment de l'invitation que l'on n'y est pas retourné.
DIMANCHE LE 28 DÉCEMBRE,
Aujourd'hui on traverse l'Exuma Sound vers Warderick Wells. Un assez gros programme, car on doit naviguer environ 35 miles jusqu'à l'extrémité de l'ile d'Eleuthera, puis traverser le bras de mer (Exuma Sound) sur 30 autres miles.
Je me lève vers 6h00, déjeune, essaye de trouver l'info météo et lève l'ancre. Sylvie et les autres se sont levés tout juste après que l'on se soit mis en route à moteur, le vent étant encore très léger (et de face) le matin. Nous mettons deux lignes à la traîne, pendant que le vent monte graduellement et nous permet de faire route sous voile à 7 noeuds.
Au cours de la matinée, nous réussissons à attraper deux petits maquereaux ainsi que deux barracudas de taille respectable. Une maladresse de ma part me fit échapper le premier maquereau, le deuxième se décrocha au moment de l'embarquer. Toujours pas de repas de poisson...
La traversée du sound a été tout à fait formidable. Des vents de 15 noeuds très stables, une houle de un mètre en moyenne au 6 secondes et tout cela sur 30 miles au vent de travers. Un des rares moments de perfection à la voile. Nous avons réussi à rejoindre la destination vers 17h00, coucher de soleil à 17h30. Journée parfaite.
Nous prenons un mouillage dans le Parc des Exumas, plus précisément à Warderick Wells dans la zone principale près du quartier général du parc.
LUNDI LE 29 DÉCEMBRE,
Aujourd'hui, repos à Warderick Wells. Tout d'abord, une randonnée à Boo Boo Hill, un promontoire sur la plus haute colline de l'ile, où les navigateurs qui passent laissent un bout de bois de dérive sur lequel on inscrit le nom du bateau, le nom des membres de l'équipage et on accumule tout cela dans un grand tas. Nous avions fait cette rengaine à notre passage précédent en 2011, mais nous n'avons pas su trouver le témoin de notre escale.
Nous avons passé le reste de la journée à faire de l'apnée et autres activités relaxantes.
Pas facile...
Au cours de la matinée, nous réussissons à attraper deux petits maquereaux ainsi que deux barracudas de taille respectable. Une maladresse de ma part me fit échapper le premier maquereau, le deuxième se décrocha au moment de l'embarquer. Toujours pas de repas de poisson...
La traversée du sound a été tout à fait formidable. Des vents de 15 noeuds très stables, une houle de un mètre en moyenne au 6 secondes et tout cela sur 30 miles au vent de travers. Un des rares moments de perfection à la voile. Nous avons réussi à rejoindre la destination vers 17h00, coucher de soleil à 17h30. Journée parfaite.
Nous prenons un mouillage dans le Parc des Exumas, plus précisément à Warderick Wells dans la zone principale près du quartier général du parc.
LUNDI LE 29 DÉCEMBRE,
Aujourd'hui, repos à Warderick Wells. Tout d'abord, une randonnée à Boo Boo Hill, un promontoire sur la plus haute colline de l'ile, où les navigateurs qui passent laissent un bout de bois de dérive sur lequel on inscrit le nom du bateau, le nom des membres de l'équipage et on accumule tout cela dans un grand tas. Nous avions fait cette rengaine à notre passage précédent en 2011, mais nous n'avons pas su trouver le témoin de notre escale.
Nous avons passé le reste de la journée à faire de l'apnée et autres activités relaxantes.
Pas facile...
samedi 27 décembre 2014
PAUSE DE NOËL ET LE JUNCKANOO
Nous sommes ancrés en face de Dunmore Town depuis le début de la semaine. C'est aujourd'hui samedi et nous repartirons vers les Exumas pour poursuivre le périple.
Notre pause de Noël se résume à peu près à: plage, plongée et relaxation.
À notre arrivée, nous sommes accueillis par un couple d'un bateau voisin. Il faut dire premièrement que l'endroit est très peu fréquenté par les voiliers. D'ailleurs, nous ne sommes que 4 voiliers à l'ancre. Les trois marinas au bord du village sont remplies de mégayachts, ces palaces flottants qui font la joie des millionnaires. Les facteurs qui causent cette réalité locale sont que l'accès à Harbor Island est difficile pour les voiliers, l'ancrage est exposé à tous les vents sauf ceux d'est et sud-est et que les marinas sont dispendieuses et sont conçues pour les bateaux de grande taille, chose assez rare dans les Bahamas.
Ruth et Pierce sont des nomades qui vivent sur leur bateau 6 mois par année et l'autre 6 mois dans un véhicule récréatif aux États-Unis. Ils ont adopté l'endroit en tant que favori des Bahamas et se sont liés d'amitié avec plusieurs locaux. Ils connaissent tous les recoins et ils nous expliquent comment s'orienter, où aller et quoi faire.
Puis, il y a eu notre fête de Noël. Plutôt tranquille et intime, nous avons célébré en mangeant un copieux repas et joué à des jeux de société jusqu'à une heure tardive de façon a tenter une communication Skype avec nos familles. La bande passante était très occupé par tous les navigateurs et impossible d'établir un contact. Nous nous sommes résignés à faire nos salutations par téléphone. On a ouvert les cadeaux le matin du 25 et continué la célébration avec des galettes de sarrasin.
Pendant un plein d'eau à une des marinas, un employé nous persuade de rester pour le Junckanoo du 26 décembre. C'est une fête du genre carnaval au cours de laquelle des groupes de locaux préparent des costumes élaborés, des chorégraphies endiablées accompagnées de musique d'une fanfare puissante le tout se déroule comme une fanfare et des juges attribueront des prix et mentions spéciales à la fin de la fête.
Alors, c'est ce que nous avons fait et l'expérience a été très plaisante. Les costumes étaient très impressionnants. Certains étaient tellement grand, qu'un joyeux luron se promenait avec un escabeau et une grande perche et relevait les fils électriques pour accommoder les décors trop hauts. C'était très impressionnant de voir combien d'énergie les danseurs et danseuses dépensaient. Un autre aspect à noter était le volume de la musique des fanfares. Les musiciens soufflaient à se rompre les poumons dans leurs instruments; trompettes, trombones et tubas. De grands groupes de percussionnistes battaient le rythme sur des cloches à vache, des tambours conventionnels et des barils de 45 gallons transformés en énormes tam-tams. Tout-à-fait hallucinant!
Notre pause de Noël se résume à peu près à: plage, plongée et relaxation.
À notre arrivée, nous sommes accueillis par un couple d'un bateau voisin. Il faut dire premièrement que l'endroit est très peu fréquenté par les voiliers. D'ailleurs, nous ne sommes que 4 voiliers à l'ancre. Les trois marinas au bord du village sont remplies de mégayachts, ces palaces flottants qui font la joie des millionnaires. Les facteurs qui causent cette réalité locale sont que l'accès à Harbor Island est difficile pour les voiliers, l'ancrage est exposé à tous les vents sauf ceux d'est et sud-est et que les marinas sont dispendieuses et sont conçues pour les bateaux de grande taille, chose assez rare dans les Bahamas.
Ruth et Pierce sont des nomades qui vivent sur leur bateau 6 mois par année et l'autre 6 mois dans un véhicule récréatif aux États-Unis. Ils ont adopté l'endroit en tant que favori des Bahamas et se sont liés d'amitié avec plusieurs locaux. Ils connaissent tous les recoins et ils nous expliquent comment s'orienter, où aller et quoi faire.
Puis, il y a eu notre fête de Noël. Plutôt tranquille et intime, nous avons célébré en mangeant un copieux repas et joué à des jeux de société jusqu'à une heure tardive de façon a tenter une communication Skype avec nos familles. La bande passante était très occupé par tous les navigateurs et impossible d'établir un contact. Nous nous sommes résignés à faire nos salutations par téléphone. On a ouvert les cadeaux le matin du 25 et continué la célébration avec des galettes de sarrasin.
Pendant un plein d'eau à une des marinas, un employé nous persuade de rester pour le Junckanoo du 26 décembre. C'est une fête du genre carnaval au cours de laquelle des groupes de locaux préparent des costumes élaborés, des chorégraphies endiablées accompagnées de musique d'une fanfare puissante le tout se déroule comme une fanfare et des juges attribueront des prix et mentions spéciales à la fin de la fête.
Alors, c'est ce que nous avons fait et l'expérience a été très plaisante. Les costumes étaient très impressionnants. Certains étaient tellement grand, qu'un joyeux luron se promenait avec un escabeau et une grande perche et relevait les fils électriques pour accommoder les décors trop hauts. C'était très impressionnant de voir combien d'énergie les danseurs et danseuses dépensaient. Un autre aspect à noter était le volume de la musique des fanfares. Les musiciens soufflaient à se rompre les poumons dans leurs instruments; trompettes, trombones et tubas. De grands groupes de percussionnistes battaient le rythme sur des cloches à vache, des tambours conventionnels et des barils de 45 gallons transformés en énormes tam-tams. Tout-à-fait hallucinant!
lundi 22 décembre 2014
JOCK LE PILOTE
Aujourd'hui, Jock, a.k.a Bandit, a piloté le Falco à travers les nombreux récifs du "Devil's backbone". Passage entre Spanish Wells et Harbour Island. Nous avions rendez-vous avec lui à 10h30 le matin. Il embarque à bord, attache son bateau à l'arrière (pour assurer son retour) et il prend le contrôle.
En rétrospective, la route est assez simple, mais seulement quand les conditions sont idéales. Pour ce, il faut du soleil, une mer calme, un vent typique d'une zone de haute pression. En autres mots, il faut pouvoir voir le fond, et il ne faut pas qu'il y ait de mer formée ni de houle. Évidemment, mon GPS était allumé et j'ai enregistré sa route, mais cette dernière suit exactement le tracé recommandé sur la carte et sur le GPS...
Avec un peu de sang-froid, je crois que je pourrai revenir sur nos pas, avec l'aide de la route réciproque sur le GPS.
Nous avons eu le temps de visiter la ville de Dunmore Town, de localiser plusieurs boutiques et restos et surtout de voir la superbe plage de sable rose, qui, selon plusieurs sources, apparaît sur la liste des plus belles plages au monde.
En rétrospective, la route est assez simple, mais seulement quand les conditions sont idéales. Pour ce, il faut du soleil, une mer calme, un vent typique d'une zone de haute pression. En autres mots, il faut pouvoir voir le fond, et il ne faut pas qu'il y ait de mer formée ni de houle. Évidemment, mon GPS était allumé et j'ai enregistré sa route, mais cette dernière suit exactement le tracé recommandé sur la carte et sur le GPS...
Avec un peu de sang-froid, je crois que je pourrai revenir sur nos pas, avec l'aide de la route réciproque sur le GPS.
Nous avons eu le temps de visiter la ville de Dunmore Town, de localiser plusieurs boutiques et restos et surtout de voir la superbe plage de sable rose, qui, selon plusieurs sources, apparaît sur la liste des plus belles plages au monde.
dimanche 21 décembre 2014
SPANISH WELLS
DIMANCHE LE 21 DÉCEMBRE 2014,
On lève l’ancre vers 7h30, après une tentative
infructueuse d’écouter la météo sur les réseaux HF. D’une part Chris Parker ne
transmet systématiquement pas le dimanche, et que sur le Réseau du Capitaine,
seul Pierre fait QSO avec les navigateurs pendant que Nycole et André font
relâche le dimanche. Donc, pas de météo à jour pour la journée, mais les
prévisions d’hier étaient assez fiables. En sortant de notre ancrage nous
croisons MAKANI, un bateau avec qui nous avons fait la traversée du Gulf Stream
en novembre dernier. Drôle de coïncidence. Les salutations d’usage ont suivies.
Notre décision pour la journée est de se rendre à Spanish
Wells, à peine à 8 miles de notre ancrage antérieur. Par contre la zone
d’approche est très peu profonde et nous devons profiter de la marée haute pour
accéder au port. Nous nous dirigeons vers quelques mouillages (20$/nuit) pour
s’amarrer et continuer à prendre les infos nécessaires pour la prochaine
escale. Sylvie désire visiter Harbor Island (Dunmore Town), probablement la
destination touristique la plus chic après Paradise Island près de Nassau. Les
livres guides en font de grandes éloges. Nous y sommes déjà passés en 2011 mais
en s’y rendant en traversier rapide, l’escale dans ce cas ne dure que 4 heures.
Nous désirons y rester au minimum 24 heures, peut-être plus.
Le problème pour s’y rendre est « THE
DEVIL’S BACKBONE », un chenal d’environ 8 miles de long sur la côte nord
d’Eleuthera, parsemé de nombreux récifs de coraux n’offrant que quelques
passages étroits entre eux. Plus d’un aventurier s’y est échoué. Nous
retiendrons les services d’un guide local pour piloter le Falco en lieu sûr.
Départ demain matin vers 10h30.
Anecdote sur l’hospitalité locale : un
couple de retraités, Gene et Tom, des américains du Maine vivent à Spanish
Wells depuis quelques années et accueillent les navigateurs sur les mouillages.
Ils sont très mignons, dans leur petite yole à rame, en venant s’accoster le
long du Falco. « Hello ? » s’écrient-ils en cœur pendant que
nous finissions le petit-déjeuner. Très charmants, ils se présentent, résument
leur histoire de vie, et nous donnent tous les renseignements d’usage pour les
touristes arrivants.
Journée relax, quelques petites balades à
pied, une petite mise-en-forme et courte baignade.
YOLO !
DÉPART DES ABACOS VERS ELEUTHERA
VENDREDI LE
19 DÉCEMBRE 2014,
Aujourd’hui
nous quittons Marsh Harbor en direction sud. Nous tentons de nous rendre à la
limite sud des Abacos. En route, nous faisons une courte escale près de
mouillages de plongée tout près d’un récif de corail qui a la réputation
d’offrir parmi les plus belles plongées des Abacos.
Nous
reprenons la route vers Lynyard Cay, tout près de là. Nous nous faufilons le
long de la côte et profitons d’un très bel ancrage tout au fond d’une belle petite
baie dans 10 pieds d’eau. Je découvre que le contact d’un commutateur de
guindeau ne fonctionne pas, et nécessite un démontage et nettoyage. Petite
reparation d’une demi-heure avec success. Petite visite à terre, souper et dodo
de bonne heure en prevision d’une traversée vers Eleuthera.
SAMEDI LE
20 DÉCEMBRE 2014,
Départ vers
7h30 en direction d’Eleuthera. Petite frousse vers 7h00; incapable de démarrer le moteur. La clé tournée… rien. Aucun bruit, click, buzz, rien! Mon
inspection sommaire ne décèle rien d’anormal, on a le bon voltage des
batteries, il y a du carburant, rien d’anormal. Je brasse le filage vers le
démarreur et le moteur finit par partir. Je présume que la micro fuite du joint
d’étoupe de l’arbre du moteur cause une atmosphere saline dans le compartiment moteur, que cette dernière est corrosive et que le
harnais de filage électrique commence à en souffrir. Une autre préoccupation
:-(
Nous
terminons la journée ancrés dans la très belle lagune de Royal Island dans la
partie nord d’Eleuthera. Encore une petite visite à terre avant le coucher du
soleil.
jeudi 18 décembre 2014
LE DÉBUT DES VACANCES FAMILIALES
La journée d'hier se résume à "transport". Levés à 4h00, taxi vers Dorval à 4h30, déjeuner en attendant le départ, vol de Mtl à Toronto à 6h45, transfert sur un autre vol de Toronto vers Nassau et dernier vol de Nassau à Marsh Harbor à 17h00. Nous sommes arrivés à Marsh Harbor hier soir vers 18h00, après le trajet en taxi avec Miss."V", une charmante matrone Bahamienne chauffeuse de taxi que nous connaissons depuis quelques années. Une longue journée sans problème mais plutôt interminable.
Le Falco nous attendait sagement amarré au quai de la marina, tout parait en parfait état. Le maître du port avait changé l'angle des points d'attache sur quelques amarres pendant les dernières semaines, étant donné les vents forts et changeants en direction. Service impeccable. Nous nous sommes installés rapidement et efficacement, et serons parés à larguer les amarres dès vendredi. On se réserve la journée de jeudi pour faire l'épicerie et quelques emplettes.
Le Falco nous attendait sagement amarré au quai de la marina, tout parait en parfait état. Le maître du port avait changé l'angle des points d'attache sur quelques amarres pendant les dernières semaines, étant donné les vents forts et changeants en direction. Service impeccable. Nous nous sommes installés rapidement et efficacement, et serons parés à larguer les amarres dès vendredi. On se réserve la journée de jeudi pour faire l'épicerie et quelques emplettes.
samedi 22 novembre 2014
FIN DU CONVOYAGE
Alors, un imposant front froid persiste à nous amener du mauvais temps sur les Abacos. Ce front stationnaire s'étend du sud des Bermudes jusqu'aux Abacos, où nous nous trouvons. Les vents de l'ordre de 25 noeuds avec rafales à 30 persistent et ne feront que s'intensifier jusqu'à la force de "coup de vent" durant la fin de semaine. Notre chance de traverser jusqu'à Nassau se présentera autour de lundi ou mardi prochain et les vents tourneront du sud sud-ouest, légers, et la perspective d'attendre plusieurs jours et de risquer de traverser à moteur ne me plaisent pas beaucoup.
Il y a maintenant 4 semaines, nous larguions les amarres de Warwick, RI pour entreprendre ce convoyage de 1375 miles vers Nassau. J'avoue commencer à sentir qu'il est temps de rentrer à la maison, participer aux tâches familiales et de travailler à La Diable. D'autant plus que nous reviendrons en famille dès le 17 décembre prochain.
J'estime que l'option de laisser le Falco à quai, ici même à Marsh Harbor est un projet réaliste. La ville offre tous les services désirables, épiceries, quincailleries, etc, et possède aussi un aéroport avec des vols directs vers les USA.
La décision est prise, je laisse la Falco ici, à la marina Marsh Harbor Marina et l'équipage et moi retournons vers nos demeures, dans la neige. Stéphane Perreault m'accompagne depuis le début de l'expédition, je crois qu'il est quand même repus, comme moi. Peut-être que Stephane Saulnier, qui est arrivé vendredi dernier, aurait aimé continuer plus longtemps... J'espère qu'il ne m'en tiendra pas trop rigueur.
Ce convoyage a été une aventure extrêmement plaisante et mes compagnons de voyage furent toujours des plus agréables. Une bonne camaraderie existait en permanence sur le bateau, toujours ponctuée d'humour, mais également d'efficacité pour la navigation sans effort. Je ne croyais pas cela aussi facile de trouver des volontaires de la sorte, et je n'hésiterait pas à recommencer dès demain matin...
Mais ça, c'est une autre aventure!
Il y a maintenant 4 semaines, nous larguions les amarres de Warwick, RI pour entreprendre ce convoyage de 1375 miles vers Nassau. J'avoue commencer à sentir qu'il est temps de rentrer à la maison, participer aux tâches familiales et de travailler à La Diable. D'autant plus que nous reviendrons en famille dès le 17 décembre prochain.
J'estime que l'option de laisser le Falco à quai, ici même à Marsh Harbor est un projet réaliste. La ville offre tous les services désirables, épiceries, quincailleries, etc, et possède aussi un aéroport avec des vols directs vers les USA.
La décision est prise, je laisse la Falco ici, à la marina Marsh Harbor Marina et l'équipage et moi retournons vers nos demeures, dans la neige. Stéphane Perreault m'accompagne depuis le début de l'expédition, je crois qu'il est quand même repus, comme moi. Peut-être que Stephane Saulnier, qui est arrivé vendredi dernier, aurait aimé continuer plus longtemps... J'espère qu'il ne m'en tiendra pas trop rigueur.
Ce convoyage a été une aventure extrêmement plaisante et mes compagnons de voyage furent toujours des plus agréables. Une bonne camaraderie existait en permanence sur le bateau, toujours ponctuée d'humour, mais également d'efficacité pour la navigation sans effort. Je ne croyais pas cela aussi facile de trouver des volontaires de la sorte, et je n'hésiterait pas à recommencer dès demain matin...
Mais ça, c'est une autre aventure!
mercredi 19 novembre 2014
MARSH HARBOR
Toujours en attente d'une amélioration météo... Les vents soufflent pas mal fort du nord-est et il me semble dangereux de s'aventurer sur la mer pour le dernier passage. Heureusement, nous avons accès à l'internet et il nous est possible de consulter différents modèles météo pour planifier notre déplacement.
Pour le moment, il semble que vendredi pourrait être légèrement plus calme qu'aujourd'hui et demain. Nous attendons donc encore une journée avant de nous déplacer vers la limite sud des Abacos. Pour passer le temps, nous avons fait une courte navigation de Great Guana Cay à Marsh Harbor, au grand largue, foc seulement, vents de 15 à 20 noeuds, vitesse moyenne de 7 noeuds.
Nous sommes ancrés au beau milieu du port, il n'y a pas beaucoup d'autres bateaux, donc beaucoup d'espace pour s'ancrer. On ré-évalue le tout demain matin de bonne heure.
Donc le plan: demain, jeudi, on se rend à Little Harbor, limite sud des Abacos, navigation de 25 miles. Vendredi, on devrait prendre la mer pour la dernière traversée significative, celle du Northeast Providence Channel vers Nassau, une navigation de 80 miles.
En passant, le "snapper" d'hier nous a procuré un plaisir gastronomique intense.
Pour le moment, il semble que vendredi pourrait être légèrement plus calme qu'aujourd'hui et demain. Nous attendons donc encore une journée avant de nous déplacer vers la limite sud des Abacos. Pour passer le temps, nous avons fait une courte navigation de Great Guana Cay à Marsh Harbor, au grand largue, foc seulement, vents de 15 à 20 noeuds, vitesse moyenne de 7 noeuds.
Nous sommes ancrés au beau milieu du port, il n'y a pas beaucoup d'autres bateaux, donc beaucoup d'espace pour s'ancrer. On ré-évalue le tout demain matin de bonne heure.
Donc le plan: demain, jeudi, on se rend à Little Harbor, limite sud des Abacos, navigation de 25 miles. Vendredi, on devrait prendre la mer pour la dernière traversée significative, celle du Northeast Providence Channel vers Nassau, une navigation de 80 miles.
En passant, le "snapper" d'hier nous a procuré un plaisir gastronomique intense.
mardi 18 novembre 2014
GREAT GUANA CAY
Mardi 18 novembre 2014,
L'analyse météo nous indique une matinée tranquille avec des vents légers du sud-ouest, puis les vents vireront au nord-est et augmenteront au delà des 25 noeuds. Plusieurs orages sont prévus pour la fin de la journée. Nous avons décidé de sortir de Green Turtle et de passer le "Whale passage" qui est une zone dans laquelle un important clapot peut se former lorsque le vent souffle fort du nord-est. On constate qu'on a tout juste le temps d'y passer ce matin et de poursuivre notre route vers le sud. Nous n'irons pas loin pour nous mettre à l'abri des vents du nord et des orages.
Nous avons laissé trainer un ligne à l'eau pendant le court voyage et à notre grande surprise, nous avons attrapé un beau rouget (red Snapper) qui sera en vedette au souper.
Alors voila, on est sur un mouillage à Great Guana Cay, on attend le passage du mauvais temps et en attendant, on fera sûrement un tour du côté de la plage avec un "pit stop" chez Nippers, que la famille connaît bien. Petite baignade, snorkeling et relaxation...
C'est pas facile!
L'analyse météo nous indique une matinée tranquille avec des vents légers du sud-ouest, puis les vents vireront au nord-est et augmenteront au delà des 25 noeuds. Plusieurs orages sont prévus pour la fin de la journée. Nous avons décidé de sortir de Green Turtle et de passer le "Whale passage" qui est une zone dans laquelle un important clapot peut se former lorsque le vent souffle fort du nord-est. On constate qu'on a tout juste le temps d'y passer ce matin et de poursuivre notre route vers le sud. Nous n'irons pas loin pour nous mettre à l'abri des vents du nord et des orages.
Nous avons laissé trainer un ligne à l'eau pendant le court voyage et à notre grande surprise, nous avons attrapé un beau rouget (red Snapper) qui sera en vedette au souper.
Alors voila, on est sur un mouillage à Great Guana Cay, on attend le passage du mauvais temps et en attendant, on fera sûrement un tour du côté de la plage avec un "pit stop" chez Nippers, que la famille connaît bien. Petite baignade, snorkeling et relaxation...
C'est pas facile!
L’ARRIVÉE DANS LES BAHAMAS
Dimanche 16 novembre,
Nous avons
quitté la marina de North Palm Beach vers 4h00 du matin. Suivi par 1/2 heure de
navigation de nuit sur l’ICW pour sortir en mer par le Lake Worth inlet. Pas de
chance, on va vers l’est et le vent est parfaitement de l’est. Résultat, on
traversera à moteur, étant donné la longueur de notre trajet .
La première
moitié du parcours a été pas mal mouvementé, puis la houle s’est graduellement
dissippée, pour nous permettre une entrée très paisible sur le Little Bahama
Bank, à proximité de Memory Rock. Le spectacle de l’eau turquoise nous
attendait, c’est tout simplement magnifique de voir l’ombre du bateau se
réfléter sur le fond de sable, 20 pieds plus profond que la surface.
Nous
trainions une ligne à pêche depuis la mi-journée sans success et tout-à-coup,
un barracuda mordit le leurre. Léon (Steph Saulnier) dégagea habilement
l’hameçon de la bouche garnie de dents acérées.
Nous avancerons
dans le noir jusqu’à Great Sale Cay, ETA 22h30 pour s’y metre à l’ancre et
prendre un peu de repos.
Lundi le 17
novembre.
Nous avons
repris la mer vers 7h00 pour se diriger vers Green Turtle Cay. Au début de
notre course, les vents étaient encore de face, donc un peu de moteur en
perspective. Heureusement, les vent ont continue leur virage vers le sud, nouos
permettant de voguer gaiement avec le génois seulement, mais en consevant une
moyenne de 7.5 noeuds.
GTC n’a pas
vraiment change, et très peu de bateaux s’y trouvent en ce moment. J’ai eu le
temps d’aller faire les formalités de douanes et de nous procurer le permis de
navigation pour 3 mois. Un important front froid se dirige vers nous et nous
verrons la météo demain matin pour decider de la prochaine étape.
samedi 15 novembre 2014
ATTENTE À LAKE WORTH, PALM BEACH
Depuis note arrivée jeudi matin dernier, nous
sommes en attente de l’arrivée de Stéphane Saulnier, prévue pour vendredi soir.
Puis nous attendons aussi la « fenêtre » météo qui nous permettra de
traverser le Gulf Stream en direction des Bahamas. J’écris ces quelques lignes
samedi soir, Stéphane est arrivé tel que prévu hier soir, et notre analyse
météo révèle une possibilité de traverser dimanche et lundi. Les vents
devraient passer du nord, à l’est dimanche, au sud-est lundi, au sud et à
l’ouest mardi pour laisser place au front froid avec des vents forts du
nord-est pendant la nuit et la journée de jeudi.
Pendant l’attente à la très chic marina de Old
Port Cove, North Palm Beach nous avons eu le
temps d’effectuer quelques travaux d’entretien. Changement d’huile pour la
génératrice, entretien des coulisseaux de la grand’voile, entretien du chariot
du tangon, inspection au sommet du mât et décision de changer l’antenne VHF qui
semblait corrodée.
Le frigo est plein et les cales sont pleines à
craquer après avoir fait la dernière visite à l’épicerie en sol américain.
Départ prévu demain matin vers 4h00, direction
Memory Rocks, l’entrée sur le Little Bahama Bank.
jeudi 13 novembre 2014
PASSAGE DE FERNANDINA À PALM BEACH
Un passage côtier de 270 miles nautiques ça devrait prendre environ 40 heures... alors nous sommes partis mardi vers 13h00 de Fernandina Beach direction sud. Les prévisions météo nous avertissaient que nous pourrions rencontrer pas mal de houle, puisque le vent soufflait du secteur nord depuis plusieurs jours. Une petite déception nous attendait au large lorsque nous avons constaté que le vent était très faible, mais les vagues grosses et nombreuses étaient au rendez-vous.
On a roulé (dans le sens de gauche à droite) avec le moteur toute la fin de journée ainsi que toute la nuit suivante. Notre trajet nous fit passer au large du Cap Canaveral. Heureusement, le vent forcit et nous avons pu déployer les voiles, incluant un génois tangonné en ciseau. De 8h00 le mercredi matin jusqu'à notre arrivée à Palm Beach, une belle brise vent arrière nous poussa jusqu'à des pointes de 9 noeuds.
Mais.... toujours les vagues et encore des vagues. J'ai essayé un timbre de scopolamine derrière l'oreille. Je ne suis pas très sensible au mal de mer, mais je n'ai éprouvé aucun malaise, incluant lorsqu'on fait à manger ou lorsqu'on lit à l'intérieur quand ça brasse.
Mercredi, un groupe de dauphins, au moins une douzaine, nous ont tenu compagnie pendant 1/2 heure. Très plaisant et spectaculaire.
Finalement, quand j'ai calculé notre arrivée sur Palm Beach, je réalise que nous arriverons au beau milieu de la nuit. Je n'aime pas m'aventurer dans des ports inconnus à la noirceur. Nous avons donc décidé de ralentir en enlevant le foc, en sur-bordant la grande, et malgré tout on continuait à 5 noeuds.
J'ai même dévié notre route d'une douzaine de milles pour parfaire notre heure d'arrivée. Alors nous voilà donc à North Palm Beach, dans une marina de luxe. Encore du lavage, épicerie, réparations etc.
mardi 11 novembre 2014
ON PART OU ON PART PAS?
Question éternelle... Après deux jours de repos à Fernandina, on commence à avoir des fourmis dans les jambes.
Prochaine étape; Fernandina jusqu'à Palm Beach, 270 miles en mer le long des côtes de la Floride. Le problème se situe au niveau des conditions de mer agitées. Les vents modérés, 10 à 20 noeuds (rien de trop violent) créent des vagues assez hautes dans la zone pour causer des conditions inconfortables. J'ai l'impression que l'avis émis par la NOAA est certainement valide et réelle, mais peut-être s'applique t'elle un peu plus au large, puisque le Gulf Stream s'y trouve et que c'est là que ça se gâte.
J'essaie de trouver des conseils auprès des locaux sans succès. Il est 10h00 am et je cherche la réponse jusqu'en mi-journée puisqu'on pourrait partir en début d'après-midi et se rendre à Palm Beach en mi-journée jeudi.
Encore à suivre...
Prochaine étape; Fernandina jusqu'à Palm Beach, 270 miles en mer le long des côtes de la Floride. Le problème se situe au niveau des conditions de mer agitées. Les vents modérés, 10 à 20 noeuds (rien de trop violent) créent des vagues assez hautes dans la zone pour causer des conditions inconfortables. J'ai l'impression que l'avis émis par la NOAA est certainement valide et réelle, mais peut-être s'applique t'elle un peu plus au large, puisque le Gulf Stream s'y trouve et que c'est là que ça se gâte.
J'essaie de trouver des conseils auprès des locaux sans succès. Il est 10h00 am et je cherche la réponse jusqu'en mi-journée puisqu'on pourrait partir en début d'après-midi et se rendre à Palm Beach en mi-journée jeudi.
Encore à suivre...
dimanche 9 novembre 2014
4 JOURS DE NOUVELLES
JEUDI 6 NOVEMBRE 2014,
Levés de bonne heure et en route vers le sud
sur l’ICW, pour se retrouver face à une fermeture du canal, au niveau du Camp
Le Jeune, un base militaire un peu au sud de notre position. Les militaires
feront des tirs d’obus et de mortiers à partir de vaisseaux de guerre vers la
terre. Danger ! Déçus ? Fichtre !
On rebrousse chemin, étant donné qu’il n’y a
presqu’aucun autre ancrage adéquat. Alors, on perd une autre journée sur place.
On en profite pour faire un marché et remplir le frigo, aller en vélo. Gilles
cuisine un gros gueuleton.
On apprend en plein milieu de la journée, que pendant la pause lunch des
militaires, on aurait pu passer à l’endroit fermé plus tôt… quand on apprend la
nouvelle, il est trop tard !
On finit la journée au pub local, et on
rencontre Scott, barman sympathique, lui-même ex militaire et maintenant
collectionneur d’autos anciennes.
VENDREDI 7 NOVEMBRE 2014,
Partis vers 6h30 en re-route vers le sud sur
l’ICW, ouverte jusqu’à midi au niveau de la base militaire. On prend des bonnes
pointes de vitesse grâce au courant de marée et on progresse rapidement. On
réussi même à passer les nombreux ponts ouvrants au rythme prévu… on comprend
mieux en faisant l’analogie avec la synchronisation des feux de circulation.
Dans le cas des ponts ouvrants, il faut souvent attendre une heure si on
manque une ouverture.
On réussit à se rendre à Wrightsville Beach
vers 14h00, on prend du carburant de l’eau et on sort en mer au niveau de
Masonboro Outlet, une passe vers l’océan profonde et sécuritaire. Enfin en
mer ! Mais comble de malheur… pas de vent… on continue à moteur
SAMEDI 8 NOVEMBRE 2014,
Encore du moteur et encore. Je crois que ça
fait 31 heures que le moteur fonctionne. Rien à faire, les vents sont au
portant, et faibles en plus… pas plus de 5 à 10 nœuds. La routine des quarts de
veille s’est installée.
Vers 10h00 ce matin Gilles avait déployé les
cannes à pêche. Steph et moi dormions quand la panique s’installe ! Ça
mord ! Ça mord ! Gilles en avait capturé deux simultanément. On en
perd un, mais au mois un autre beau spécimen (Thon) viendra garnir nos
assiettes ce soir.
DIMANCHE 9 NOVEMBRE 2014,
Nuit mouvementée… Tout d’abord la mer
croisée ! Lorsque la houle est presque perpendiculaire aux vagues du vent,
ça brasse. Le bateau roule et tangue constamment. Il est très difficile de
rester debout dans le bateau et tout les objets non coincés dansent et volent.
Puis, le vent s’est finalement décidé à souffler, et ce, abondamment. On a eu
deux petits grains (vents forts qui accompagnent un orage) et il a fait le tour
de tous les points cardinaux… augmente, puis réduit la voilure, tangon sur le
foc en ciseau, puis au près. Pas mal de sport. On voit finalement la côte de la
Floride à l’horizon et on complète ce passage en mer. 295 miles en 45 heures,
un moyenne de 6,5 nœuds. On pourrait aussi ajouter les 7 heures à moteur dans
l’ICW pour rallier Masonboro et Wrightsville Beach, nous avons cheminé
pendant 52 heures au total.
Saint Mary’s Inlet est très large et profond,
on y entre pleines voiles et on se dirige vers Fernandina Beach pour se payer
la traite : espace au quai, ravitaillement en carburant, douches longues et chaudes, WIFI et un petit
lavage.
Ce soir on sort ?
On doit confirmer au prochain équipier notre
arrivée au point de rencontre. Étude des routes et météo. On devrait facilement
se rendre à West Palm Beach pour vendredi.
À suivre...
mercredi 5 novembre 2014
MERCREDI, 5 NOVEMBRE 2014.
Il ne nous reste que 25 miles pour arriver à
Beaufort, NC. On continue sur ICW et arrivons vers 10h30.
Pendant plusieurs heures je passe et repasse
l’option aller au large vers Charleston. On annonce encore un coup de vent, mais plus bref celui là, jeudi soir et
vendredi. Je suis tourmenté par cette décision, soit d’aller au large et de
filer vers le sud 24/24, mais avec le risque de se faire « brasser »
abondamment. D’autre part, l’ICW entre Beaufort et Charleston est parsemé de
hauts-fonds. Décision : on prend le large.
À peine sortis du port d’entrée, nous croisons
8 voiliers que entrent dans l’autre sens ! Holy Moly ! Savent-ils qq
choz que je ne sais pas ? Je décide donc de renverser ma décision, et nous
rentrons encore dans l’ICW… je "file cheap", mais c'est probablement une décision sage, plus sécuritaire.
Je ne saurai jamais si c’était la bonne
décision, mais encore ce soir, les prévisions sont pour du gros temps vendredi.
Nous terminons la journée au sud de Beaufort, à l'ancre, près d’une petite ville qui s’appelle Swansboro, NC.
Bon point de la journée : J’ai changé
l’huile du moteur et le souper était bon : Poulet curry avec riz au
curcuma.
MARDI LE 4 NOVEMBRE 2014,
Réveil vers
6h00 am et départ aussitôt. Nous avons déjeuné en route tout en appréciant le
spectacle du lever du soleil et en passant le Alligator River swing bridge.
Petit pépin en entrant dans le Pungo canal; manqué de carburant au meme moment
où on dépassait un autre plaisancier… changement de reservoir… on repart, mais
un peu embarrasses d’avoir causé la confusion.
Plus tard,
dans le canal on croise un chevreuil! Venant de Tremblant, on est pas trop
impressionné par les chevreuils, mais celui-ci traversait le canal à la nage
juste devant nous! Faut croire que les chevreuils sont nés pour passer devant
tout véhicule, le plus proche possible, peu importe, auto ou bateau.
La météo
est encore superbe, ensoleillé et un peu frais, juste confortable le jour. Pas
encore assez chaud pour manches courtes. On continue jusqu’à vers 20h00 et on
se met à l’ancre à l’est de Oriental, NC, tout juste au bord du chenal.
LUNDI 3 NOVEMBRE 2014,
Enfin on avance. Nous sommes partis de bonne
heure, vers 7h30 après trois jours sans bouger. Hélas, Vlad est parti, mais il
est remplacé par Gilles. En effet, Vlad à réussi à se trouver des vols vers
Warwick, d’où nous étions partis et où il pourra récupérer sa voiture. De son
côté Gilles est arrivé au bateau vers 22h30, après de nombreux déboires avec
ses vols, il a mis plus de 12 heures à se rendre à Norfolk de Montréal.
Nous avons planifié notre départ en fonction
de l’horaire des ouvertures de ponts levants, qui nombreux, traversent l’ICW
(Intra-Coastal Waterway). Alors, comme d’habitude, un opérateur de pont de chemin
de fer a décidé de nous faire attendre plus d’une heure pour laisser passer 2 trains.
Au diable notre plan…
Pour reprendre le temps perdu, nous avons
décidé de continuer à avancer après la tombée du jour. En temps normal, il est
fortement déconseillé de rouler sur l’ICW la nuit, mais nous sommes rendus dans
son secteur le plus large, soit Albermarle sound et Alligator River, donc pas
de hauts-fonds. De plus, la lune est presque pleine et nous éclaire à
profusion. C’est vraiment très agréable, mes compagnons sont en extase devant
le spectacle et de très bonne humeur. Nous ne continuerons pas toute la nuit.
Finalement nous nous sommes échoués deux fois,
sans conséquence fâcheuse. La première fois, en plein milieu du chenal, selon
le GPS. La deuxième fois, erreur de pilotage… bouées non-illuminées non
répertoriées sur les cartes, ni repérées
par la vigie. Pas de noms en référence !
On décide de s’ancrer vers 22h00, tout juste à
l’extérieur du chenal, les vents ne dépasseront pas 10 nœuds, fonds vaseux, pas
de problème.
dimanche 2 novembre 2014
ATTENTE À NORFOLK
Depuis le passage mémorable de cette semaine, nous sommes cloués à Norfolk en attente du passage d'un front froid important. Les vents ont soufflé en moyenne à 25 noeuds avec des rafales à 40! Nous sommes nombreux à faire de même, c'est-à-dire que les marinas se sont remplies samedi matin. La plupart des navigateurs parlent de se mettre en route lundi matin dans l'espoir de reprendre le temps perdu.
De notre côté, on a profité du contre-temps pour faire quelques bricolages, de faire quelques achats, de remplir les réserves et bien sûr de visiter quelques restos. Anecdote: Nous avons demandé des direction à un policier qui, à notre grande surprise, nous a fait monter dans sa voiture et nous a déposés à l'épicerie. Il m'a aussi dit que le chemin que j'avais pris la veille en vélo pour faire une emplette m'a fait passer à travers d'un quartier extrêmement dangereux... Nous avons aussi fait quelques rencontres intéressantes, notamment quelques équipages de bateaux du Québec qui se déplacent aussi vers le sud.
Une nouvelle étape commence avec le départ de Vladimir ce main et l'arrivée de Gilles. Nous avons hâte de repartir... au menu; l'Intracoastal Waterway jusqu'à Beaufort NC, question de contourner le Cap Hatteras de façon sécuritaire. Cette étape devrait durer 3 jours, sans internet probablement.
De notre côté, on a profité du contre-temps pour faire quelques bricolages, de faire quelques achats, de remplir les réserves et bien sûr de visiter quelques restos. Anecdote: Nous avons demandé des direction à un policier qui, à notre grande surprise, nous a fait monter dans sa voiture et nous a déposés à l'épicerie. Il m'a aussi dit que le chemin que j'avais pris la veille en vélo pour faire une emplette m'a fait passer à travers d'un quartier extrêmement dangereux... Nous avons aussi fait quelques rencontres intéressantes, notamment quelques équipages de bateaux du Québec qui se déplacent aussi vers le sud.
Une nouvelle étape commence avec le départ de Vladimir ce main et l'arrivée de Gilles. Nous avons hâte de repartir... au menu; l'Intracoastal Waterway jusqu'à Beaufort NC, question de contourner le Cap Hatteras de façon sécuritaire. Cette étape devrait durer 3 jours, sans internet probablement.
vendredi 31 octobre 2014
ARRIVÉE À NORFOLK
260 miles en 35 heures... pas mal rapide pour des touristes! Un passage mémorable qui s'est terminé avec un ancrage quelque peu difficile. Une entrée étroite dans une baie inconnue, des bouées pas éclairées, à 1h30 du matin. En tout cas on a bien dormi.
Ce matin, décision exécutive: on se paye la traite et on va à Waterside Marina en plein centre-ville de Nortfolk, pour 3 jours. Au programme: Détente, lavage, resto (Beergarden à Portsmouth) et changement d'équipage. Stéphane reste, Vlad s'en retourne et Gilles arrivera bientôt.
À suivre...
Ce matin, décision exécutive: on se paye la traite et on va à Waterside Marina en plein centre-ville de Nortfolk, pour 3 jours. Au programme: Détente, lavage, resto (Beergarden à Portsmouth) et changement d'équipage. Stéphane reste, Vlad s'en retourne et Gilles arrivera bientôt.
À suivre...
SANDY HOOK, NJ À NORFOLK, VA (mercredi et jeudi)
Dès sortis
de l’ancrage de Sandy Hook et alignés vers le sud, on sort les voiles, notre
cap est bon et la vitesse monte aussitôt à 8 noeuds. Au fur et à mesure de notre
route, le vent augmente et se situe plutôt autour des 15 à 20 noeuds avec
rafales à 30! Notre vitesse atteint parfois 10 noeuds et ce train durera
jusqu’au petit matin de mercredi. En cours de route, nous décidons de ne pas
arrêter à Cape May et de continuer vers Norfolk.
Le gars se
sont vite habitués au quarts de veille à la barre et font du bon travail. Nous
alternons à toutes les 2 heures, ce qui signifie qu’à trois, on peut se reposer
et tenter de dormir pendant 4 heures. Inutile de dire que je ne dors pas très
bien, toujours au aguets d’aider mes compagnons.
Les vents
de la journée du mercredi ont baissé en dessous de 10 noeuds et au portant, ça
ne va pas très vite. Un peu de moteur, pendant 6 heures, on reprend le temps
perdu. Le vent est revenu vers 18h00 et nous finissons le route vers Norfolk.
J’ai identifié un ancrage dans la baie de Willoughby, au voisinage de la base
militaire de Langley. On devrait s’ancrer vers minuit et on se déplacera vers
une marina de Norfolk pour attendre que passe la tempête attendue samedi et
dimanche.
mercredi 29 octobre 2014
RENDUS À SANDY HOOK, NJ
Dimanche 26 OCT 2014,
Navigation de Warwick à Newport. Conditions
venteuses, avec prévision de « coup de vent » pour Rhode-Island sound
at Block Island sound. Escale à Newport après seulement 2 heures de grand
largue très rapide, avec des pointes à 10 nœuds. Petite visite de Newport en
après-midi.
Lundi 27 OCT 2014, et mardi 28
Départ à 8h00 vers New York. Conditions météo
soleil avec vent NW 15 – 20, pointes à 25. Nous avons navigué à voile pour
sortir de Newport jusqu’à pointe Judith, puis le cap and Long-Island sound nous
mettait face au vent. Maintenant en route à moteur, nous avons transité le LIS
au complet d’Est en Ouest jusqu’à son extrémité. Arrivés à l’extrémité de
l’East River vers 2h30 am, nous avons décidé de transiter à travers de New York
la nuit. Toute une expérience, croisement de barges dans la rivière avec des
pointes de vitesse de 12 nœuds. Finalement, la sortie dans le New York Harbor a
été ponctuée de nombreux croisements avec des cargos en sens inverse (vers 4h00
am), dont le fameux Queen Mary 2, très impressionnant ! Nous nous sommes
ancrés à Sandy Hook, NJ pour une pause d’un jour pour reprendre du sommeil. on planifie partir en mi-journée demain, car les prévisions de vent sont pour du SW 10 à 15, virant à l'ouest puis au NW pendant la journée, à l'approche d'un front froid. On verra demain matin.
samedi 25 octobre 2014
JOURNÉE DE PRÉPARATION
Arrivés hier soir, nous avons passé la journée à préparer le bateau pour notre départ. Une belle journée, ensoleillée avec peu de vent de bonne heure le matin. Conditions idéales pour installer les voiles. Suivi d'un peu de bricolage, puis un voyage à l'épicerie pour compléter les réserves.
De retour l'après-midi, nous avons profité des dernières heures de la journée pour pratiquer les manoeuvres. Quelques empannages, quelques bords de près et virements de bord. De retour au quai avec quelques approches pour s'amarrer. Tout s'est bien passé. Vlad semble avoir un don pour barrer, et Stef, comme on le connait, utilise sa vigueur au winches.
Seule note négative au dossier il y a un "avertissement de coup de vent" (Gale Warning) pour demain à l'extérieur de la baie de Narragansett... on verra demain matin. Au pire, escale à Newport.
De retour l'après-midi, nous avons profité des dernières heures de la journée pour pratiquer les manoeuvres. Quelques empannages, quelques bords de près et virements de bord. De retour au quai avec quelques approches pour s'amarrer. Tout s'est bien passé. Vlad semble avoir un don pour barrer, et Stef, comme on le connait, utilise sa vigueur au winches.
Seule note négative au dossier il y a un "avertissement de coup de vent" (Gale Warning) pour demain à l'extérieur de la baie de Narragansett... on verra demain matin. Au pire, escale à Newport.
mercredi 22 octobre 2014
ÉQUIPAGE CONFIRMÉ
L'heure du départ approche à grand pas. Mes compagnons de voyage sont confirmés. Il s'agit tout d'abord de Stéphane Perreault, ami de longue date de Tremblant. Ce dernier devrait accomplir le trajet complet. L'itinéraire du voyage sera divisé en trois étapes. La première, de Warwick RI à Chaleston SC sera l'affaire de mon cousin Vladimir Koziki. La deuxième étape sera effectuée par Gilles Chaumont, le père d'une amie de Mireille. Nous devrions nous rendre jusqu'à Lake Worth FL. Finalement, la dernière étape, celle qui implique de franchir le Gulf Stream jusque dans les Bahamas, sera faite par Stéphane Saulnier, navigateur d'expérience, aussi un ami de Tremblant.
En résumé, nous serons trois à bord en tout temps, nombre idéal selon moi, puisqu'il y aura toujours deux équipiers en réserve, facilitant les quarts de veille et augmentant ainsi la sécurité à bord.
Plus que deux jours d'attente...
En résumé, nous serons trois à bord en tout temps, nombre idéal selon moi, puisqu'il y aura toujours deux équipiers en réserve, facilitant les quarts de veille et augmentant ainsi la sécurité à bord.
Plus que deux jours d'attente...
mardi 14 octobre 2014
Fin de semaine de l'Action de Grâces
Nous sommes allés passer le long weekend à Warwick où nous avons entrepris des travaux de préparation sur le Falco. Sylvie s'est affairée à plusieurs tâches de nettoyage et les enfants ont préparé leurs cabines respectives. Laurent m'a aidé par moment, et Mireille a passé beaucoup de temps sur ses études, ce qui m'a apparu plutôt impressionnant. Je me suis tourné vers quelques installations:
- Nouvelle échelle de nage; l'échelle originale du Falco fût volée en 2012 à Deltaville, Va. Je l'ai remplacée par une échelle fabriquée par GARELICK, un fabricant de plusieurs modèles d'échelles convenant à plusieurs types de bateaux. Je crois que cette option est probablement la plus économique étant donné le coût élevé d'une échelle fabriquée sur mesure. Le résultat semble satisfaisant, on en fera l'essai dès que l'on sera dans les eaux plus chaudes...
- Amplificateur de signal WIFI; Le système vendu par Island time PC consiste en une antenne montée sur le pataras, cette antenne comporte un amplificateur de signal, elle est reliée à un routeur installé au poste de navigation. Le système utilise une alimentation (minime) de 12V.
- Émetteur/récepteur AIS; Je me suis procuré l'AIS 600 de Garmin, supposé d'être compatible avec mon GPS aussi de Garmin... l'installation a été un peu compliquée, pose d'une antenne GPS, alimenter avec le 12 V et finalement raccorder au GPSMAP du poste à la barre. Je n'ai pas encore finalisé ce branchement, puisque les "ports" actifs sont tous déjà utilisés par le pilote automatique et le petit écran "répéteur" à la station de navigation. Je dois trouver une solution cette semaine.
Le bateau semble fin prêt à part l'AIS... je n'ai pas osé mettre les voiles au cas ou un coup de vent passait avant notre départ...
À suivre
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